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La première exposition dédiée aux artistes naïfs en Chine a lieu du 1er août au 12 novembre 2023 au Jiushi Art Museum de Shanghai. Le public chinois a ainsi l’occasion inédite de découvrir neufs des plus grands peintres dits « Primitifs modernes » réunis et défendus en grande majorité par l’esthète allemand Wilhelm Uhde. On y retrouve des toiles d’André Bauchant, Camille Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Eve, Dominique Peyronnet, René Rimbert, Henri Rousseau, Séraphine Louis et Louis Vivin.6 septembre 2023
Vue de l’exposition « The wonderful world of the Naïves Painters » au Jiushi Art Museum du 1er août au 12 novembre 2023. Principalement constituée des prêts de la Galerie Dina Vierny et de la Fondation Dina Vierny – Musée Maillol, cette exposition d’envergure intitulée « Le monde merveilleux des peintres naïfs » est composée de cinquante-cinq œuvres. Celles-ci sont présentées en cinq sections qui confrontent les artistes et leurs visions du monde : « Le jardin des rêves », « La vie des autres », « La ville enchantée », « Les tables du dimanche » et « La nature vivante ». Les visiteurs peuvent ainsi découvrir les sujets favoris de ces artistes dépourvus de formation artistique que rien ne prédisposait à la peinture. D’origine souvent modeste, ils n’ont pas eu accès à une éducation artistique et ont donc préféré, comme le disait Dina Vierny « le royaume de l’instinct à l’univers de la connaissance ». Souvent d’un naturel solitaire, ces peintres ont su développer leur imaginaire et le retranscrire de façon visuellement simple mais emplie de sensibilité et de sincérité. La thématique du paysage citadin - sujet commun à tous les artistes cités exceptée Séraphine – est ainsi évoquée. Tous ont un jour posé leurs bagages à Paris, plus ou moins brièvement, et les paysages de la capitale sont ainsi venus habiter leurs œuvres. On peut par exemple citer Louis Vivin ou Jean Eve qui ont tous deux représenté le Sacré-Cœur et son environnement montmartrois.
Vue de l’exposition « The wonderful world of the Naïves Painters » au Jiushi Art Museum du 1er août au 12 novembre 2023.
Le paysage naturel n’est pas non plus en reste. On découvre en effet au fil de l’accrochage les un moulin par Rousseau, mais également les paysages imaginaires de Bauchant peuplés d’oiseaux exotiques. Les scènes de chasse de Vivin et les vues maritimes de Peyronnet sont également présentées au public, qui peut ainsi découvrir la richesse d’invention de ces artistes dépourvus de formation artistique.
Vue de l’exposition « The wonderful world of the Naïves Painters » au Jiushi Art Museum du 1er août au 12 novembre 2023.
Le végétal fait lui partie des thèmes les plus emblématiques de la représentation naïve et l’on en retrouve de très beaux exemples dans l’exposition, tel que le « Bouquet pour Dina » de Bauchant, réalisé en 1957 et dédié à Dina Vierny. Mais Séraphine de Senlis reste l’artiste la plus représentative de cette section avec ses bouquets végétaux teintés de mysticisme.
Vue de l’exposition « The wonderful world of the Naïves Painters » au Jiushi Art Museum du 1er août au 12 novembre 2023.
Vue de l’exposition « Bleu-Rouge-Jaune, la palette des Primitifs modernes » avec le « Portrait de femme au bouquet de fleurs » d’Henri Rousseau (deuxième œuvre à gauche) à la Galerie Dina Vierny du 10 novembre 2022 au 4 février 2023.
La figure humaine occupe également une place importante dans la production de nombre des artistes naïfs. Qu’il s’agisse de portraits d’êtres chers ou de personnages illustres, ou encore de scènes historiques ou de genre, l’exposition témoigne de la variété de sujets chers aux différents peintres. On retrouve par exemple dans l’exposition le « Portrait de femme au bouquet de fleurs » représentant la première femme d’Henri Rousseau peint au tout début du XXème siècle, et qui fut récemment présenté à la Galerie Dina Vierny.
René Rimbert, « Nature morte au jeu de cartes », 1930, Huile sur toile, 60 x 73 cm
Séraphine Louis, « Orange et feuillage », circa 1920, Huile sur panneau de bois, 19 x 24.3 cm
La dernière thématique abordée au Jiushi Art Museum est la nature morte. Cela peut être des représentations de tablées garnies de mets luxueux chez Louis Vivin, Jean Eve et Camille Bombois, ou des œuvres qui arborent des allures baroques telles que chez Rimbert qui va jusqu’à intégrer l’idée de vanité dans sa « Nature morte au jeu de cartes » (1930). Séraphine représente elle ses fruits sur fond uni tels des illustrations botaniques. Cette exposition est donc une invitation à voyager dans le temps, à replonger dans la France populaire du début du XXe siècle et à découvrir des univers artistiques uniques. Elle permettra aux visiteurs chinois de se rapprocher de ces artistes visionnaires, de comprendre leur processus créatif, et de ressentir l’authenticité de leurs émotions transmises à travers chaque coup de pinceau.
Le paysage naturel n’est pas non plus en reste. On découvre en effet au fil de l’accrochage les un moulin par Rousseau, mais également les paysages imaginaires de Bauchant peuplés d’oiseaux exotiques. Les scènes de chasse de Vivin et les vues maritimes de Peyronnet sont également présentées au public, qui peut ainsi découvrir la richesse d’invention de ces artistes dépourvus de formation artistique.
Vue de l’exposition « The wonderful world of the Naïves Painters » au Jiushi Art Museum du 1er août au 12 novembre 2023. La première exposition dédiée aux artistes naïfs en Chine a lieu du 1er août au 12 novembre 2023 au Jiushi Art Museum de Shanghai. Le public chinois a ainsi l’occasion inédite de découvrir neufs des plus grands peintres dits « Primitifs modernes » réunis et défendus en grande majorité par l’esthète allemand Wilhelm Uhde. On y retrouve des toiles d’André Bauchant, Camille Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Eve, Dominique Peyronnet, René Rimbert, Henri Rousseau, Séraphine Louis et Louis Vivin.
Principalement constituée des prêts de la Galerie Dina Vierny et de la Fondation Dina Vierny – Musée Maillol, cette exposition d’envergure intitulée « Le monde merveilleux des peintres naïfs » est composée de cinquante-cinq œuvres. Celles-ci sont présentées en cinq sections qui confrontent les artistes et leurs visions du monde : « Le jardin des rêves », « La vie des autres », « La ville enchantée », « Les tables du dimanche » et « La nature vivante ». Les visiteurs peuvent ainsi découvrir les sujets favoris de ces artistes dépourvus de formation artistique que rien ne prédisposait à la peinture. D’origine souvent modeste, ils n’ont pas eu accès à une éducation artistique et ont donc préféré, comme le disait Dina Vierny « le royaume de l’instinct à l’univers de la connaissance ». Souvent d’un naturel solitaire, ces peintres ont su développer leur imaginaire et le retranscrire de façon visuellement simple mais emplie de sensibilité et de sincérité. La thématique du paysage citadin - sujet commun à tous les artistes cités exceptée Séraphine – est ainsi évoquée. Tous ont un jour posé leurs bagages à Paris, plus ou moins brièvement, et les paysages de la capitale sont ainsi venus habiter leurs œuvres. On peut par exemple citer Louis Vivin ou Jean Eve qui ont tous deux représenté le Sacré-Cœur et son environnement montmartrois.
Le paysage naturel n’est pas non plus en reste. On découvre en effet au fil de l’accrochage les un moulin par Rousseau, mais également les paysages imaginaires de Bauchant peuplés d’oiseaux exotiques. Les scènes de chasse de Vivin et les vues maritimes de Peyronnet sont également présentées au public, qui peut ainsi découvrir la richesse d’invention de ces artistes dépourvus de formation artistique.
Vue de l’exposition « The wonderful world of the Naïves Painters » au Jiushi Art Museum du 1er août au 12 novembre 2023.
Le végétal fait lui partie des thèmes les plus emblématiques de la représentation naïve et l’on en retrouve de très beaux exemples dans l’exposition, tel que le « Bouquet pour Dina » de Bauchant, réalisé en 1957 et dédié à Dina Vierny. Mais Séraphine de Senlis reste l’artiste la plus représentative de cette section avec ses bouquets végétaux teintés de mysticisme.
Vue de l’exposition « The wonderful world of the Naïves Painters » au Jiushi Art Museum du 1er août au 12 novembre 2023.
Vue de l’exposition « Bleu-Rouge-Jaune, la palette des Primitifs modernes » avec le « Portrait de femme au bouquet de fleurs » d’Henri Rousseau (deuxième œuvre à gauche) à la Galerie Dina Vierny du 10 novembre 2022 au 4 février 2023.
La figure humaine occupe également une place importante dans la production de nombre des artistes naïfs. Qu’il s’agisse de portraits d’êtres chers ou de personnages illustres, ou encore de scènes historiques ou de genre, l’exposition témoigne de la variété de sujets chers aux différents peintres. On retrouve par exemple dans l’exposition le « Portrait de femme au bouquet de fleurs » représentant la première femme d’Henri Rousseau peint au tout début du XXème siècle, et qui fut récemment présenté à la Galerie Dina Vierny.
René Rimbert, « Nature morte au jeu de cartes », 1930, Huile sur toile, 60 x 73 cm
Séraphine Louis, « Orange et feuillage », circa 1920, Huile sur panneau de bois, 19 x 24.3 cm
La dernière thématique abordée au Jiushi Art Museum est la nature morte. Cela peut être des représentations de tablées garnies de mets luxueux chez Louis Vivin, Jean Eve et Camille Bombois, ou des œuvres qui arborent des allures baroques telles que chez Rimbert qui va jusqu’à intégrer l’idée de vanité dans sa « Nature morte au jeu de cartes » (1930). Séraphine représente elle ses fruits sur fond uni tels des illustrations botaniques. Cette exposition est donc une invitation à voyager dans le temps, à replonger dans la France populaire du début du XXe siècle et à découvrir des univers artistiques uniques. Elle permettra aux visiteurs chinois de se rapprocher de ces artistes visionnaires, de comprendre leur processus créatif, et de ressentir l’authenticité de leurs émotions transmises à travers chaque coup de pinceau.
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi
de 10h à 19h
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