Séraphine Louis, dite de Senlis, est issue d’une famille modeste. Elle se retrouve orpheline à l’âge de sept ans et travaille comme domestique de 1882 à 1902 au couvent de la Charité de la Providence de Clermont-sur-Oise. Elle en conserve une très forte emprunte religieuse, assurant que la Vierge lui aurait inspiré sa vocation d’artiste. Elle est ensuite employée comme femme de ménage chez les bourgeois de Senlis et fait ses premières œuvres sur bois en 1906, le soir chez elle, dans le plus grand isolement. Elle entre au service…
Séraphine Louis, dite de Senlis, est issue d’une famille modeste. Elle se retrouve orpheline à l’âge de sept ans et travaille comme domestique de 1882 à 1902 au couvent de la Charité de la Providence de Clermont-sur-Oise. Elle en conserve une très forte emprunte religieuse, assurant que la Vierge lui aurait inspiré sa vocation d’artiste. Elle est ensuite employée comme femme de ménage chez les bourgeois de Senlis et fait ses premières œuvres sur bois en 1906, le soir chez elle, dans le plus grand isolement. Elle entre au service du collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde en 1912 qui découvre avec stupéfaction son talent. Il lui permet alors de se consacrer pleinement à la peinture et l’engage à réaliser des grands formats. Mais il doit quitter la France en 1914, et ne reprend contact avec elle qu’en 1927. Il lui achète alors tous ses tableaux, décide de l’aider et l’expose dans sa fameuse exposition Les peintres du cœur sacré en 1929. Il doit cependant cesser son soutient en 1930 à cause de la disparition des acheteurs suite à la Grande Dépression. Séraphine, lancée dans des dépenses excessives, en est très perturbée, et s’effondre psychiquement. Elle est internée en 1932, ce qui marque la fin de sa production. Elle décède en 1942 et est enterrée dans la fosse commune du cimetière de Clermont.
« Je me rends compte, écrit le collectionneur allemand, que si, par la suite, j’ai encouragé Séraphine de Senlis, ce n’est pas pour le caractère primitif ou surréaliste de ses tableaux mais parce qu’elle appartient aux grands immortels qui dépassent le cadre d’un mouvement ou d’une école ».
Séraphine exprime son univers intérieur qu’elle imagine divinement guidé. En ressort une œuvre étonnante de bouquets surréalistes peints avec la même ardeur et la même ferveur que celle ressentie par les artistes du Moyen-Âge lorsqu’ils témoignaient de leur foi en Dieu, comme une « confession extatique » selon les termes de Wilhelm Uhde. Elle se tient à la lisière entre la passion de l’art et l’art de la pathologie. Ses grands bouquets de fleurs laissent perler des larmes de sang tandis que des yeux se glissent à la place des fruits sur les branches d’arbres imaginaires.
Séraphine fait partie des « Primitifs Modernes » réunis par Wilhelm Uhde (Bauchant, Bombois, Douanier Rousseau, Vivin), qui occupent aujourd’hui une salle dédiée au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou. Ils marquent un moment fort dans l’histoire de l’art du XXème siècle car ils remettent en cause les dogmes de l’art savant au profit d’autres cultures, exotiques ou primitives, et offrent une peinture libre, intuitive et sincère.
Séraphine Louis “De la vie rêvée à la vie réelle”, Espace culturel Séraphine Louis, Clermont de l’Oise (1er – 27 juillet 2022)
Séraphine, Galerie Dina Vierny, Paris (25 mars – 20 juin 2021)
Séraphine, 1864/2014 – 150ème anniversaire, Musée d’Art et d’Archéologie, Senlis (25 juin – 26 janvier 2015)
Séraphine de Senlis, Musée Maillol, Paris (1er octobre – 5 janvier 2009)
ParadiesischeGewächse. Apokalyptische Visionen der Séraphine Louis, Museum für Europäische Gartenkunst. Stiftung Schloss und Park Benrath, Düsseldorf-Benrath (10 avril – 29 mai)
Séraphine de Senlis – Einzelwerke der grossen französischen Naiven, le drapeau américain et le drapeau français avec le Sacré Cœur, 1920-1921, Galerie Wolfsberg, Zurich (2 décembre – 8 janvier 1994)
Séraphine de Senlis, ancienne Abbaye Saint-Vincent, Senlis (23 septembre – 8 octobre)
Séraphine (1864 – 1942), Galerie Pierre Birtschansky, Paris (mai)
Séraphine Louis (Séraphine de Senlis) 1864 – 1934, Peintures, Galerie de France, Paris (5 octobre – 3 novembre)
The wonderful world of the Naïves Painters, Jiushi Art Museum, Shanghai (1er août – 12 novembre)
Welche Moderne? In- Und Outsider Der Avantgarde, Sprengel Museum Hannover, Hanovre (6 mai – 17 septembre) ; Kunstsammlungen Chemnitz, Chemnitz (22 octobre – 14 janvier 2024)
Réalisme naïf, de Rousseau à Grandma Moses, Museum MORE, Gorssel (25 mars – 25 juin)
Bleu-Rouge-Jaune, la palette des primitifs modernes, Galerie Dina Vierny, Paris (10 novembre – 4 février, 2023)
Les Choses, Une histoire de la nature morte, Musée du Louvre, Paris (12 octobre – 23 janvier 2023)
Die Maler des Heiligen Lichts – Les Peintres du Cœur-Sacré, Museum Frieder Burda, Baden-Baden (16 juillet – 20 novembre)
Végétal – L’École de la beauté, Beaux-Arts de Paris, Paris (16 juin – 4 septembre)
Du Douanier Rousseau à Séraphine – Les Grands Maîtres Naïfs, Musée Maillol, Paris (11 septembre – 5 février 2020)
De Picasso à Séraphine – Wilhelm Uhde et les Primitifs Modernes, Musée d’Art Moderne, d’Art Contemporain et d’Art Brut, Villeneuve D’Ascq (29 septembre – 7 janvier 2018)
70 ans déjà, Galerie Dina Vierny, Paris (25 janvier – 24 mars)
Der Schatten der Avantgarde, Museum Folkwang, Essen (2 octobre – 10 janvier 2016)
Auf eigenen Wegen – Henri Rousseau und sein Umkreis, Clemens Sels Museum, Neuss (8 mars – 24 mai)
Les chemins de l’art brut : Aloise Corbaz, André Breton et l’art brut, les naïfs du XXème siècle ?, Musée d’Art Moderne Lille Métropole, Villeneuve d’Ascq (11 Septembre – 17 novembre)
Séraphine, Aloise, Boix Vive – Aux frontières de l’art naïf et de l’art brut, Musée International d’Art naïf Anatole Jakovsky, Nice (4 juillet – 30 septembre)
Hommage à Jean Cassou – Un musée imaginaire 1897-1986, Centre Georges Pompidou, Galerie Massart, Paris (17 mars – 18 juin)
Le Douanier Rousseau et les Primitifs du XXème siècle, Musée d’Art du Petit Palais, Genève (27 novembre – 20 mars 1991)
Salon International d’Art Naïf, Mairie du Vlème arrondissement, Paris (10 février – 4 mars)
Rousseau – Bombois – Bauchant – Vivin – Séraphine et les Peintres Naïfs Allemands, Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky, Nice (14 décembre – 31 janvier 1985)
L’univers des naïfs, Musée de l’Athénée, Genève (8 juillet – 17 septembre)
Naive Kunst: Geschichte und Gegenwart, Kulturhistorisches Museum, Bielefeld, (8 mars – 10 mai) ; Altonaer Museum, Hambourg (23 septembre – 10 janvier 1982)
Peintres Naïfs, Musée National d’Art Moderne, Tokyo (9 juillet – 28 août) ; Musée municipal d’Osaka, Osaka (3 septembre – 2 octobre)
De grote naiven, Stedeljik Museum, Amsterdam (24 août – 20 octobre)
Le monde merveilleux des naïfs, Galerie Dina Vierny, Paris (6 juin – 14 juillet)
Die Kunst der Naiven, Haus der Kunst, Munich (1er novembre – 12 janvier 1975) ; Zürich (25 janvier 1975 – 31 mars 1975)
Mostra internazionale di pittori naïfs, Museo Civico di Belle Arti, Lugano (1er août – 5 octobre)
Les peintres et la nature en France depuis l’impressionnisme, Musée d’Art et d’histoire, Saint-Denis (28 juin – 28 novembre)
Die Welt der naiven Malerei, Resindenzgalerie, Salzburg (4 juillet – 30 septembre)
Pittori Naifs italiani e francesi, Palazzo Barberini, Roma
De Lusthof der Naiven, Museum Boymans van Beuningen, Rotterdam (10 juillet – 6 septembre)
Le Monde des Naïfs, Musée National d’Art Moderne, Paris (14 octobre – 6 décembre)
Exposition d’art français au Japon, 1840-1940, The National Museum of Western Art, Tokyo (3 novembre 1961 – 15 janvier 1962) ; Kyoto City Museum of Art, Kyoto (26 janvier – 15 mars 1962)
Les peintres naïfs du Douanier Rousseau à nos jours, Casino Communal, Knokke-Le-Zoute (29 juin – 31 août)
Cinq maîtres primitifs, Galerie Dina Vierny, Paris (22 mai – 30 juin)
Bauchant-Bombois-Séraphine-Vivin, Kunsthalle, Basel (30 juin – 12 août)
Quelques peintres de l’éternel dimanche, Galerie Mignon-Mansart, Nantes (27 avril – 12 mai)
Art contemporain, Perls Gallery, New York
Natures mortes anciennes et modernes, Hôtel de Ville, Rennes, (30 septembre – 30 octobre)
Cent chefs d’œuvre du Musée d’Art Moderne de Paris, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles (31 mai – 14 juillet)
Contemporary French Primitives : Bauchant, Bertheau, Bombois, Greffe, Guérin, Peyronnet, Séraphine, Vivin, Marlborough Fine Art Gallery, Londres (Juillet)
Biennale de Sao Paulo, Museo de Arte Moderna, Sao Paulo (20 octobre – 23 décembre)
L’Ecole de Paris – 1900-1950, Royal Academy, Londres (13 janvier – 7 mars)
Un demi-siècle de peinture française, 1900-1950, Palais des Beaux-Arts, Lille (10 juin – 3 juillet)
Moderne primitive Maler, Kunsthalle, Berne (28 juillet – 28 août)
Peinture contemporaine – Ecole de Paris, Kunsthalle, Berne (27 février – 24 mars)
Les Primitifs du XXème siècle, Galerie René Drouin, Paris (juillet)
Masters of Popular Painting, Galerie Arthur Tooth & Sons Ltd, Londres (17 février – 12 mars) ; The Museum of Modern Art, New York (27 avril – 24 juillet)
Les maîtres populaires de la réalité, Salle Royale, Paris (6 – 22 septembre) ; Kunsthaus de Zurich, Zurich (16 octobre – 28 novembre)
Un siècle de peintures naïves, Galerie des Beaux-Arts, Paris
Les Peintres du Cœur Sacré, Galerie des Quatre Chemins, Paris (8 – 21 juin)
Exposition d’œuvres d’Art, Société des Amis des Arts de Senlis, Hôtel de Ville, Senlis (3 – 23 octobre)
Séraphine Louis, dite de Senlis, est issue d’une famille modeste. Elle se retrouve orpheline à l’âge de sept ans et travaille comme domestique de 1882 à 1902 au couvent de la Charité de la Providence de Clermont-sur-Oise. Elle en conserve une très forte emprunte religieuse, assurant que la Vierge lui aurait inspiré sa vocation d’artiste. Elle est ensuite employée comme femme de ménage chez les bourgeois de Senlis et fait ses premières œuvres sur bois en 1906, le soir chez elle, dans le plus grand isolement. Elle entre au service du collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde en 1912 qui découvre avec stupéfaction son talent. Il lui permet alors de se consacrer pleinement à la peinture et l’engage à réaliser des grands formats. Mais il doit quitter la France en 1914, et ne reprend contact avec elle qu’en 1927. Il lui achète alors tous ses tableaux, décide de l’aider et l’expose dans sa fameuse exposition Les peintres du cœur sacré en 1929. Il doit cependant cesser son soutient en 1930 à cause de la disparition des acheteurs suite à la Grande Dépression. Séraphine, lancée dans des dépenses excessives, en est très perturbée, et s’effondre psychiquement. Elle est internée en 1932, ce qui marque la fin de sa production. Elle décède en 1942 et est enterrée dans la fosse commune du cimetière de Clermont.
« Je me rends compte, écrit le collectionneur allemand, que si, par la suite, j’ai encouragé Séraphine de Senlis, ce n’est pas pour le caractère primitif ou surréaliste de ses tableaux mais parce qu’elle appartient aux grands immortels qui dépassent le cadre d’un mouvement ou d’une école ».
Séraphine exprime son univers intérieur qu’elle imagine divinement guidé. En ressort une œuvre étonnante de bouquets surréalistes peints avec la même ardeur et la même ferveur que celle ressentie par les artistes du Moyen-Âge lorsqu’ils témoignaient de leur foi en Dieu, comme une « confession extatique » selon les termes de Wilhelm Uhde. Elle se tient à la lisière entre la passion de l’art et l’art de la pathologie. Ses grands bouquets de fleurs laissent perler des larmes de sang tandis que des yeux se glissent à la place des fruits sur les branches d’arbres imaginaires.
Séraphine fait partie des « Primitifs Modernes » réunis par Wilhelm Uhde (Bauchant, Bombois, Douanier Rousseau, Vivin), qui occupent aujourd’hui une salle dédiée au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou. Ils marquent un moment fort dans l’histoire de l’art du XXème siècle car ils remettent en cause les dogmes de l’art savant au profit d’autres cultures, exotiques ou primitives, et offrent une peinture libre, intuitive et sincère.
Séraphine Louis “De la vie rêvée à la vie réelle”, Espace culturel Séraphine Louis, Clermont de l’Oise (1er – 27 juillet 2022)
Séraphine, Galerie Dina Vierny, Paris (25 mars – 20 juin 2021)
Séraphine, 1864/2014 – 150ème anniversaire, Musée d’Art et d’Archéologie, Senlis (25 juin – 26 janvier 2015)
Séraphine de Senlis, Musée Maillol, Paris (1er octobre – 5 janvier 2009)
ParadiesischeGewächse. Apokalyptische Visionen der Séraphine Louis, Museum für Europäische Gartenkunst. Stiftung Schloss und Park Benrath, Düsseldorf-Benrath (10 avril – 29 mai)
Séraphine de Senlis – Einzelwerke der grossen französischen Naiven, le drapeau américain et le drapeau français avec le Sacré Cœur, 1920-1921, Galerie Wolfsberg, Zurich (2 décembre – 8 janvier 1994)
Séraphine de Senlis, ancienne Abbaye Saint-Vincent, Senlis (23 septembre – 8 octobre)
Séraphine (1864 – 1942), Galerie Pierre Birtschansky, Paris (mai)
Séraphine Louis (Séraphine de Senlis) 1864 – 1934, Peintures, Galerie de France, Paris (5 octobre – 3 novembre)
The wonderful world of the Naïves Painters, Jiushi Art Museum, Shanghai (1er août – 12 novembre)
Welche Moderne? In- Und Outsider Der Avantgarde, Sprengel Museum Hannover, Hanovre (6 mai – 17 septembre) ; Kunstsammlungen Chemnitz, Chemnitz (22 octobre – 14 janvier 2024)
Réalisme naïf, de Rousseau à Grandma Moses, Museum MORE, Gorssel (25 mars – 25 juin)
Bleu-Rouge-Jaune, la palette des primitifs modernes, Galerie Dina Vierny, Paris (10 novembre – 4 février, 2023)
Les Choses, Une histoire de la nature morte, Musée du Louvre, Paris (12 octobre – 23 janvier 2023)
Die Maler des Heiligen Lichts – Les Peintres du Cœur-Sacré, Museum Frieder Burda, Baden-Baden (16 juillet – 20 novembre)
Végétal – L’École de la beauté, Beaux-Arts de Paris, Paris (16 juin – 4 septembre)
Du Douanier Rousseau à Séraphine – Les Grands Maîtres Naïfs, Musée Maillol, Paris (11 septembre – 5 février 2020)
De Picasso à Séraphine – Wilhelm Uhde et les Primitifs Modernes, Musée d’Art Moderne, d’Art Contemporain et d’Art Brut, Villeneuve D’Ascq (29 septembre – 7 janvier 2018)
70 ans déjà, Galerie Dina Vierny, Paris (25 janvier – 24 mars)
Der Schatten der Avantgarde, Museum Folkwang, Essen (2 octobre – 10 janvier 2016)
Auf eigenen Wegen – Henri Rousseau und sein Umkreis, Clemens Sels Museum, Neuss (8 mars – 24 mai)
Les chemins de l’art brut : Aloise Corbaz, André Breton et l’art brut, les naïfs du XXème siècle ?, Musée d’Art Moderne Lille Métropole, Villeneuve d’Ascq (11 Septembre – 17 novembre)
Séraphine, Aloise, Boix Vive – Aux frontières de l’art naïf et de l’art brut, Musée International d’Art naïf Anatole Jakovsky, Nice (4 juillet – 30 septembre)
Hommage à Jean Cassou – Un musée imaginaire 1897-1986, Centre Georges Pompidou, Galerie Massart, Paris (17 mars – 18 juin)
Le Douanier Rousseau et les Primitifs du XXème siècle, Musée d’Art du Petit Palais, Genève (27 novembre – 20 mars 1991)
Salon International d’Art Naïf, Mairie du Vlème arrondissement, Paris (10 février – 4 mars)
Rousseau – Bombois – Bauchant – Vivin – Séraphine et les Peintres Naïfs Allemands, Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky, Nice (14 décembre – 31 janvier 1985)
L’univers des naïfs, Musée de l’Athénée, Genève (8 juillet – 17 septembre)
Naive Kunst: Geschichte und Gegenwart, Kulturhistorisches Museum, Bielefeld, (8 mars – 10 mai) ; Altonaer Museum, Hambourg (23 septembre – 10 janvier 1982)
Peintres Naïfs, Musée National d’Art Moderne, Tokyo (9 juillet – 28 août) ; Musée municipal d’Osaka, Osaka (3 septembre – 2 octobre)
De grote naiven, Stedeljik Museum, Amsterdam (24 août – 20 octobre)
Le monde merveilleux des naïfs, Galerie Dina Vierny, Paris (6 juin – 14 juillet)
Die Kunst der Naiven, Haus der Kunst, Munich (1er novembre – 12 janvier 1975) ; Zürich (25 janvier 1975 – 31 mars 1975)
Mostra internazionale di pittori naïfs, Museo Civico di Belle Arti, Lugano (1er août – 5 octobre)
Les peintres et la nature en France depuis l’impressionnisme, Musée d’Art et d’histoire, Saint-Denis (28 juin – 28 novembre)
Die Welt der naiven Malerei, Resindenzgalerie, Salzburg (4 juillet – 30 septembre)
Pittori Naifs italiani e francesi, Palazzo Barberini, Roma
De Lusthof der Naiven, Museum Boymans van Beuningen, Rotterdam (10 juillet – 6 septembre)
Le Monde des Naïfs, Musée National d’Art Moderne, Paris (14 octobre – 6 décembre)
Exposition d’art français au Japon, 1840-1940, The National Museum of Western Art, Tokyo (3 novembre 1961 – 15 janvier 1962) ; Kyoto City Museum of Art, Kyoto (26 janvier – 15 mars 1962)
Les peintres naïfs du Douanier Rousseau à nos jours, Casino Communal, Knokke-Le-Zoute (29 juin – 31 août)
Cinq maîtres primitifs, Galerie Dina Vierny, Paris (22 mai – 30 juin)
Bauchant-Bombois-Séraphine-Vivin, Kunsthalle, Basel (30 juin – 12 août)
Quelques peintres de l’éternel dimanche, Galerie Mignon-Mansart, Nantes (27 avril – 12 mai)
Art contemporain, Perls Gallery, New York
Natures mortes anciennes et modernes, Hôtel de Ville, Rennes, (30 septembre – 30 octobre)
Cent chefs d’œuvre du Musée d’Art Moderne de Paris, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles (31 mai – 14 juillet)
Contemporary French Primitives : Bauchant, Bertheau, Bombois, Greffe, Guérin, Peyronnet, Séraphine, Vivin, Marlborough Fine Art Gallery, Londres (Juillet)
Biennale de Sao Paulo, Museo de Arte Moderna, Sao Paulo (20 octobre – 23 décembre)
L’Ecole de Paris – 1900-1950, Royal Academy, Londres (13 janvier – 7 mars)
Un demi-siècle de peinture française, 1900-1950, Palais des Beaux-Arts, Lille (10 juin – 3 juillet)
Moderne primitive Maler, Kunsthalle, Berne (28 juillet – 28 août)
Peinture contemporaine – Ecole de Paris, Kunsthalle, Berne (27 février – 24 mars)
Les Primitifs du XXème siècle, Galerie René Drouin, Paris (juillet)
Masters of Popular Painting, Galerie Arthur Tooth & Sons Ltd, Londres (17 février – 12 mars) ; The Museum of Modern Art, New York (27 avril – 24 juillet)
Les maîtres populaires de la réalité, Salle Royale, Paris (6 – 22 septembre) ; Kunsthaus de Zurich, Zurich (16 octobre – 28 novembre)
Un siècle de peintures naïves, Galerie des Beaux-Arts, Paris
Les Peintres du Cœur Sacré, Galerie des Quatre Chemins, Paris (8 – 21 juin)
Exposition d’œuvres d’Art, Société des Amis des Arts de Senlis, Hôtel de Ville, Senlis (3 – 23 octobre)
Séraphine Louis, dite de Senlis, est issue d’une famille modeste. Elle se retrouve orpheline à l’âge de sept ans et travaille comme domestique de 1882 à 1902 au couvent de la Charité de la Providence de Clermont-sur-Oise. Elle en conserve une très forte emprunte religieuse, assurant que la Vierge lui aurait inspiré sa vocation d’artiste. Elle est ensuite employée comme femme de ménage chez les bourgeois de Senlis et fait ses premières œuvres sur bois en 1906, le soir chez elle, dans le plus grand isolement. Elle entre au service…
Séraphine Louis, dite de Senlis, est issue d’une famille modeste. Elle se retrouve orpheline à l’âge de sept ans et travaille comme domestique de 1882 à 1902 au couvent de la Charité de la Providence de Clermont-sur-Oise. Elle en conserve une très forte emprunte religieuse, assurant que la Vierge lui aurait inspiré sa vocation d’artiste. Elle est ensuite employée comme femme de ménage chez les bourgeois de Senlis et fait ses premières œuvres sur bois en 1906, le soir chez elle, dans le plus grand isolement. Elle entre au service du collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde en 1912 qui découvre avec stupéfaction son talent. Il lui permet alors de se consacrer pleinement à la peinture et l’engage à réaliser des grands formats. Mais il doit quitter la France en 1914, et ne reprend contact avec elle qu’en 1927. Il lui achète alors tous ses tableaux, décide de l’aider et l’expose dans sa fameuse exposition Les peintres du cœur sacré en 1929. Il doit cependant cesser son soutient en 1930 à cause de la disparition des acheteurs suite à la Grande Dépression. Séraphine, lancée dans des dépenses excessives, en est très perturbée, et s’effondre psychiquement. Elle est internée en 1932, ce qui marque la fin de sa production. Elle décède en 1942 et est enterrée dans la fosse commune du cimetière de Clermont.
« Je me rends compte, écrit le collectionneur allemand, que si, par la suite, j’ai encouragé Séraphine de Senlis, ce n’est pas pour le caractère primitif ou surréaliste de ses tableaux mais parce qu’elle appartient aux grands immortels qui dépassent le cadre d’un mouvement ou d’une école ».
Séraphine exprime son univers intérieur qu’elle imagine divinement guidé. En ressort une œuvre étonnante de bouquets surréalistes peints avec la même ardeur et la même ferveur que celle ressentie par les artistes du Moyen-Âge lorsqu’ils témoignaient de leur foi en Dieu, comme une « confession extatique » selon les termes de Wilhelm Uhde. Elle se tient à la lisière entre la passion de l’art et l’art de la pathologie. Ses grands bouquets de fleurs laissent perler des larmes de sang tandis que des yeux se glissent à la place des fruits sur les branches d’arbres imaginaires.
Séraphine fait partie des « Primitifs Modernes » réunis par Wilhelm Uhde (Bauchant, Bombois, Douanier Rousseau, Vivin), qui occupent aujourd’hui une salle dédiée au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou. Ils marquent un moment fort dans l’histoire de l’art du XXème siècle car ils remettent en cause les dogmes de l’art savant au profit d’autres cultures, exotiques ou primitives, et offrent une peinture libre, intuitive et sincère.
Séraphine Louis “De la vie rêvée à la vie réelle”, Espace culturel Séraphine Louis, Clermont de l’Oise (1er – 27 juillet 2022)
Séraphine, Galerie Dina Vierny, Paris (25 mars – 20 juin 2021)
Séraphine, 1864/2014 – 150ème anniversaire, Musée d’Art et d’Archéologie, Senlis (25 juin – 26 janvier 2015)
Séraphine de Senlis, Musée Maillol, Paris (1er octobre – 5 janvier 2009)
ParadiesischeGewächse. Apokalyptische Visionen der Séraphine Louis, Museum für Europäische Gartenkunst. Stiftung Schloss und Park Benrath, Düsseldorf-Benrath (10 avril – 29 mai)
Séraphine de Senlis – Einzelwerke der grossen französischen Naiven, le drapeau américain et le drapeau français avec le Sacré Cœur, 1920-1921, Galerie Wolfsberg, Zurich (2 décembre – 8 janvier 1994)
Séraphine de Senlis, ancienne Abbaye Saint-Vincent, Senlis (23 septembre – 8 octobre)
Séraphine (1864 – 1942), Galerie Pierre Birtschansky, Paris (mai)
Séraphine Louis (Séraphine de Senlis) 1864 – 1934, Peintures, Galerie de France, Paris (5 octobre – 3 novembre)
The wonderful world of the Naïves Painters, Jiushi Art Museum, Shanghai (1er août – 12 novembre)
Welche Moderne? In- Und Outsider Der Avantgarde, Sprengel Museum Hannover, Hanovre (6 mai – 17 septembre) ; Kunstsammlungen Chemnitz, Chemnitz (22 octobre – 14 janvier 2024)
Réalisme naïf, de Rousseau à Grandma Moses, Museum MORE, Gorssel (25 mars – 25 juin)
Bleu-Rouge-Jaune, la palette des primitifs modernes, Galerie Dina Vierny, Paris (10 novembre – 4 février, 2023)
Les Choses, Une histoire de la nature morte, Musée du Louvre, Paris (12 octobre – 23 janvier 2023)
Die Maler des Heiligen Lichts – Les Peintres du Cœur-Sacré, Museum Frieder Burda, Baden-Baden (16 juillet – 20 novembre)
Végétal – L’École de la beauté, Beaux-Arts de Paris, Paris (16 juin – 4 septembre)
Du Douanier Rousseau à Séraphine – Les Grands Maîtres Naïfs, Musée Maillol, Paris (11 septembre – 5 février 2020)
De Picasso à Séraphine – Wilhelm Uhde et les Primitifs Modernes, Musée d’Art Moderne, d’Art Contemporain et d’Art Brut, Villeneuve D’Ascq (29 septembre – 7 janvier 2018)
70 ans déjà, Galerie Dina Vierny, Paris (25 janvier – 24 mars)
Der Schatten der Avantgarde, Museum Folkwang, Essen (2 octobre – 10 janvier 2016)
Auf eigenen Wegen – Henri Rousseau und sein Umkreis, Clemens Sels Museum, Neuss (8 mars – 24 mai)
Les chemins de l’art brut : Aloise Corbaz, André Breton et l’art brut, les naïfs du XXème siècle ?, Musée d’Art Moderne Lille Métropole, Villeneuve d’Ascq (11 Septembre – 17 novembre)
Séraphine, Aloise, Boix Vive – Aux frontières de l’art naïf et de l’art brut, Musée International d’Art naïf Anatole Jakovsky, Nice (4 juillet – 30 septembre)
Hommage à Jean Cassou – Un musée imaginaire 1897-1986, Centre Georges Pompidou, Galerie Massart, Paris (17 mars – 18 juin)
Le Douanier Rousseau et les Primitifs du XXème siècle, Musée d’Art du Petit Palais, Genève (27 novembre – 20 mars 1991)
Salon International d’Art Naïf, Mairie du Vlème arrondissement, Paris (10 février – 4 mars)
Rousseau – Bombois – Bauchant – Vivin – Séraphine et les Peintres Naïfs Allemands, Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky, Nice (14 décembre – 31 janvier 1985)
L’univers des naïfs, Musée de l’Athénée, Genève (8 juillet – 17 septembre)
Naive Kunst: Geschichte und Gegenwart, Kulturhistorisches Museum, Bielefeld, (8 mars – 10 mai) ; Altonaer Museum, Hambourg (23 septembre – 10 janvier 1982)
Peintres Naïfs, Musée National d’Art Moderne, Tokyo (9 juillet – 28 août) ; Musée municipal d’Osaka, Osaka (3 septembre – 2 octobre)
De grote naiven, Stedeljik Museum, Amsterdam (24 août – 20 octobre)
Le monde merveilleux des naïfs, Galerie Dina Vierny, Paris (6 juin – 14 juillet)
Die Kunst der Naiven, Haus der Kunst, Munich (1er novembre – 12 janvier 1975) ; Zürich (25 janvier 1975 – 31 mars 1975)
Mostra internazionale di pittori naïfs, Museo Civico di Belle Arti, Lugano (1er août – 5 octobre)
Les peintres et la nature en France depuis l’impressionnisme, Musée d’Art et d’histoire, Saint-Denis (28 juin – 28 novembre)
Die Welt der naiven Malerei, Resindenzgalerie, Salzburg (4 juillet – 30 septembre)
Pittori Naifs italiani e francesi, Palazzo Barberini, Roma
De Lusthof der Naiven, Museum Boymans van Beuningen, Rotterdam (10 juillet – 6 septembre)
Le Monde des Naïfs, Musée National d’Art Moderne, Paris (14 octobre – 6 décembre)
Exposition d’art français au Japon, 1840-1940, The National Museum of Western Art, Tokyo (3 novembre 1961 – 15 janvier 1962) ; Kyoto City Museum of Art, Kyoto (26 janvier – 15 mars 1962)
Les peintres naïfs du Douanier Rousseau à nos jours, Casino Communal, Knokke-Le-Zoute (29 juin – 31 août)
Cinq maîtres primitifs, Galerie Dina Vierny, Paris (22 mai – 30 juin)
Bauchant-Bombois-Séraphine-Vivin, Kunsthalle, Basel (30 juin – 12 août)
Quelques peintres de l’éternel dimanche, Galerie Mignon-Mansart, Nantes (27 avril – 12 mai)
Art contemporain, Perls Gallery, New York
Natures mortes anciennes et modernes, Hôtel de Ville, Rennes, (30 septembre – 30 octobre)
Cent chefs d’œuvre du Musée d’Art Moderne de Paris, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles (31 mai – 14 juillet)
Contemporary French Primitives : Bauchant, Bertheau, Bombois, Greffe, Guérin, Peyronnet, Séraphine, Vivin, Marlborough Fine Art Gallery, Londres (Juillet)
Biennale de Sao Paulo, Museo de Arte Moderna, Sao Paulo (20 octobre – 23 décembre)
L’Ecole de Paris – 1900-1950, Royal Academy, Londres (13 janvier – 7 mars)
Un demi-siècle de peinture française, 1900-1950, Palais des Beaux-Arts, Lille (10 juin – 3 juillet)
Moderne primitive Maler, Kunsthalle, Berne (28 juillet – 28 août)
Peinture contemporaine – Ecole de Paris, Kunsthalle, Berne (27 février – 24 mars)
Les Primitifs du XXème siècle, Galerie René Drouin, Paris (juillet)
Masters of Popular Painting, Galerie Arthur Tooth & Sons Ltd, Londres (17 février – 12 mars) ; The Museum of Modern Art, New York (27 avril – 24 juillet)
Les maîtres populaires de la réalité, Salle Royale, Paris (6 – 22 septembre) ; Kunsthaus de Zurich, Zurich (16 octobre – 28 novembre)
Un siècle de peintures naïves, Galerie des Beaux-Arts, Paris
Les Peintres du Cœur Sacré, Galerie des Quatre Chemins, Paris (8 – 21 juin)
Exposition d’œuvres d’Art, Société des Amis des Arts de Senlis, Hôtel de Ville, Senlis (3 – 23 octobre)
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi
de 10h à 19h
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