Le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole présente du 12 juillet au 5 novembre 2023 une rétrospective dédiée à la sculptrice Germaine Richier. En collaboration avec le Centre Pompidou de Paris qui présentait ce même projet du 1er mars au 12 juin derniers, le musée montpelliérain expose près de 200 œuvres, couvrant les différents moments de sa carrière artistique.21 juillet 2023
Artiste à la novation incontestable, Germaine Richier a su de son temps s’imposer comme une des plus grandes sculptrices et renouveler son champ artistique, aux côtés d’Alberto Giacometti, César et Robert Couturier notamment. Elle est l’une des premières à avoir intégré divers matériaux, souvent naturels, dans ses œuvres, et à y introduire la couleur. La mise en espace de ses sculptures l’a également beaucoup intéressée, créant des jeux avec la scénographie et les spectateurs. Dès 1956 arrive la consécration de son travail, lorsqu’elle devient la première femme à être exposée de son vivant au Musée d’Art Moderne de Paris.
Germaine Richier, « Loretto », 1934, Bronze, 159.5 x 55 x 36 cm
Après le Centre Pompidou, le musée Fabre accueille avec émotion la rétrospective dédiée à cette « enfant du pays ». L’œuvre de la sculptrice a une importance considérable pour le musée, qui réalisa la première acquisition publique française d’une de ses sculptures, le « Loretto », en 1938. Le musée Fabre a entièrement repensé la scénographie de la rétrospective afin de l’adapter à son espace. Les sculptures, gravures, dessins et peintures de Germaine Richier sont ainsi présentés pour témoigner de l’importance de Richier dans l’histoire de l’art.
Germaine Richier, « La Chauve-Souris », 1946, Bronze, 91 × 91 × 52 cm © Musée Fabre
Germaine Richier entretient des liens étroits avec la région Occitanie depuis sa tendre enfance. Elle grandit dans la commune de Castelnau-le-Lez, située en périphérie de Montpellier et débute en 1921 sa formation à l'École des Beaux-Arts de Montpellier auprès de Louis Guigues, ancien praticien de Rodin. L'École des Beaux-Arts était alors située dans le rez-de-chaussée de l’actuel musée Fabre, ou se déploie actuellement la rétrospective dédiée à la sculptrice. Son environnement méditerranéen, sa faune et sa flore, ont grandement inspiré son travail. Ainsi, au même titre que Cabanel, Delacroix, Courbet ou Soulages, Germaine Richier a fait l’objet de plusieurs campagnes d’acquisition au sein des collections permanentes du musée. À la réouverture de l’institution en 2007, une salle entière lui fut même dédiée où « La Chauve-Souris » (achetée en 1996), « L’Escrimeuse » et « L’Araignée » (achetées en 2007), qui occupent une place de choix.
Vue de l’exposition « Germaine Richier, une rétrospective » au musée Fabre de 12 juillet au 5 novembre 2023 © Cécile Marson - Montpellier Méditerranée Métropole
Vue de l’exposition « Germaine Richier, une rétrospective » au musée Fabre de 12 juillet au 5 novembre 2023 © Cécile Marson - Montpellier Méditerranée Métropole
Dans le cadre du projet de réaménagement de l’Esplanade Charles-de-Gaulle, la ville de Montpellier souhaite par ailleurs faire fondre un nouvel exemplaire de « La Spirale » (1957) de Germaine Richier, actuellement présentée dans la rétrospective, et l’installer dans le jardin repensé pour 2025. Cela fera écho aux paroles de Richier : « C’est le paysage qu’elles habitent, mes sculptures. Vous savez, je les ai vues dans les feuilles, dans la boue. »
Vue de l’exposition « Couturier-Richier : une amitié sculpturale » à la Galerie Dina Vierny du 10 février au 26 avril 2023. © Galerie Dina Vierny / Romain Darnaud
La rétrospective est également l’occasion de découvrir ou redécouvrir les œuvres présentées à la Galerie Dina Vierny lors de l’exposition « Couturier – Richier : une amitié sculpturale ». On peut par exemple citer le « Loretto » réalisé en 1934, par l’artiste qui a précédemment été présenté au Centre Pompidou, ou encore le « Buste de Renée Regodias » (1938).
Après le Centre Pompidou, le musée Fabre accueille avec émotion la rétrospective dédiée à cette « enfant du pays ». L’œuvre de la sculptrice a une importance considérable pour le musée, qui réalisa la première acquisition publique française d’une de ses sculptures, le « Loretto », en 1938. Le musée Fabre a entièrement repensé la scénographie de la rétrospective afin de l’adapter à son espace. Les sculptures, gravures, dessins et peintures de Germaine Richier sont ainsi présentés pour témoigner de l’importance de Richier dans l’histoire de l’art.
Le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole présente du 12 juillet au 5 novembre 2023 une rétrospective dédiée à la sculptrice Germaine Richier. En collaboration avec le Centre Pompidou de Paris qui présentait ce même projet du 1er mars au 12 juin derniers, le musée montpelliérain expose près de 200 œuvres, couvrant les différents moments de sa carrière artistique.
Artiste à la novation incontestable, Germaine Richier a su de son temps s’imposer comme une des plus grandes sculptrices et renouveler son champ artistique, aux côtés d’Alberto Giacometti, César et Robert Couturier notamment. Elle est l’une des premières à avoir intégré divers matériaux, souvent naturels, dans ses œuvres, et à y introduire la couleur. La mise en espace de ses sculptures l’a également beaucoup intéressée, créant des jeux avec la scénographie et les spectateurs. Dès 1956 arrive la consécration de son travail, lorsqu’elle devient la première femme à être exposée de son vivant au Musée d’Art Moderne de Paris.
Après le Centre Pompidou, le musée Fabre accueille avec émotion la rétrospective dédiée à cette « enfant du pays ». L’œuvre de la sculptrice a une importance considérable pour le musée, qui réalisa la première acquisition publique française d’une de ses sculptures, le « Loretto », en 1938. Le musée Fabre a entièrement repensé la scénographie de la rétrospective afin de l’adapter à son espace. Les sculptures, gravures, dessins et peintures de Germaine Richier sont ainsi présentés pour témoigner de l’importance de Richier dans l’histoire de l’art.
Germaine Richier, « La Chauve-Souris », 1946, Bronze, 91 × 91 × 52 cm © Musée Fabre
Germaine Richier entretient des liens étroits avec la région Occitanie depuis sa tendre enfance. Elle grandit dans la commune de Castelnau-le-Lez, située en périphérie de Montpellier et débute en 1921 sa formation à l'École des Beaux-Arts de Montpellier auprès de Louis Guigues, ancien praticien de Rodin. L'École des Beaux-Arts était alors située dans le rez-de-chaussée de l’actuel musée Fabre, ou se déploie actuellement la rétrospective dédiée à la sculptrice. Son environnement méditerranéen, sa faune et sa flore, ont grandement inspiré son travail. Ainsi, au même titre que Cabanel, Delacroix, Courbet ou Soulages, Germaine Richier a fait l’objet de plusieurs campagnes d’acquisition au sein des collections permanentes du musée. À la réouverture de l’institution en 2007, une salle entière lui fut même dédiée où « La Chauve-Souris » (achetée en 1996), « L’Escrimeuse » et « L’Araignée » (achetées en 2007), qui occupent une place de choix.
Vue de l’exposition « Germaine Richier, une rétrospective » au musée Fabre de 12 juillet au 5 novembre 2023 © Cécile Marson - Montpellier Méditerranée Métropole
Vue de l’exposition « Germaine Richier, une rétrospective » au musée Fabre de 12 juillet au 5 novembre 2023 © Cécile Marson - Montpellier Méditerranée Métropole
Dans le cadre du projet de réaménagement de l’Esplanade Charles-de-Gaulle, la ville de Montpellier souhaite par ailleurs faire fondre un nouvel exemplaire de « La Spirale » (1957) de Germaine Richier, actuellement présentée dans la rétrospective, et l’installer dans le jardin repensé pour 2025. Cela fera écho aux paroles de Richier : « C’est le paysage qu’elles habitent, mes sculptures. Vous savez, je les ai vues dans les feuilles, dans la boue. »
Vue de l’exposition « Couturier-Richier : une amitié sculpturale » à la Galerie Dina Vierny du 10 février au 26 avril 2023. © Galerie Dina Vierny / Romain Darnaud
La rétrospective est également l’occasion de découvrir ou redécouvrir les œuvres présentées à la Galerie Dina Vierny lors de l’exposition « Couturier – Richier : une amitié sculpturale ». On peut par exemple citer le « Loretto » réalisé en 1934, par l’artiste qui a précédemment été présenté au Centre Pompidou, ou encore le « Buste de Renée Regodias » (1938).
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi
de 10h à 19h
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