Toutes les expositions ici 

Judit Reigl entre dans l'accrochage permanent de la Neue Nationalgalerie de Berlin

 
 En novembre dernier, la  Neue Nationalgalerie de Berlin a réorganisé l’accrochage de sa collection permanente d’après-guerre. Dans cette nouvelle version intitulée « Zerreißprobe » (« Test de résistance » en français), sont mis en avant des thèmes artistiques et sociaux centraux du XXe siècle en quatorze sections, comprenant le réalisme et l'abstraction, la politique et la société, le quotidien et le Pop, le féminisme, l'identité, la nature et l'écologie.
6 février 2024
Dina Vierny Vue de l'œuvre de Judit Reigl (à gauche) dans l'accrochage « Zerreißprobe. Kunst zwischen Politik und Gesellschaft Sammlung der Nationalgalerie 1945 – 2000 » à la Neue Nationalgalerie de Berlin, 2023
Le titre de l’accrochage vient de la diversité considérable de matériaux, de médiums et de techniques qui caractérise l'art de la seconde moitié du XXe siècle, période qui fut particulièrement marquée par la division, la rupture et la transformation. Des événements tels que l'Holocauste, la guerre, les bouleversements, l'émancipation, la Guerre froide et la chute du mur de Berlin ont non seulement créé des tensions au sein de la société, mais ont également provoqué un revirement et une ouverture fondamentale dans l'art visuel. 

Pour cet accrochage, laprend pour point de départ la performance radicale "Zerreißprobe" (Test de stress, 1970) de Günter Brus, co-fondateur de l'Actionnisme viennois, qui repoussa par cette performance les limites de son propre corps. La présentation comprend ainsi des œuvres majeures d'Allemagne de l'Ouest et de l'Est, mais également d'Europe occidentale, des États-Unis, et d'anciens pays socialistes. Elle couvre l'art informel, le color field painting, le Pop art, le minimalisme, ainsi que l'art conceptuel avec des figures telles que Marina Abramovich ou Joseph Beuys. 	


Vue de l'accrochage « Zerreißprobe. Kunst zwischen Politik und Gesellschaft Sammlung der Nationalgalerie 1945 – 2000 » à la Neue Nationalgalerie de Berlin, 2023

 Judit Reigl figure parmi les artistes choisis pour cet accrochage centré sur l’art d’après-guerre. On découvre ainsi un « Centres de Dominance » datant de 1959 au milieu d’œuvres de Rothko, Morris Louis, Arp, Moore, Calder ou Gottlieb. Cette toile fait partie des trois œuvres données à l’institution par le Fonds de dotation Judit Reigl en 2023. Elle fut mise à l’honneur lors de l’exposition « Judit Reigl, Centers of Dominance » qui commémorait la même année le centenaire de la naissance de l’artiste. Les deux autres œuvres données à la Neue Nationalgalerie seront ainsi présentées successivement dans l’accrochage permanent de l’institution. 

Vue de l'accrochage « Zerreißprobe. Kunst zwischen Politik und Gesellschaft Sammlung der Nationalgalerie 1945 – 2000 » à la Neue Nationalgalerie de Berlin, 2023


 Mettre ainsi l’œuvre de Judit Reigl aux côtés des Expressionnistes abstraits américains est une manière de montrer la singularité de son travail. Contrairement aux peintres abstraits de l’École de Paris, dont les œuvres étaient toujours raffinées et composées sur des formats petits et moyens, Judit Reigl est violente, expressive et ne cherche pas la composition. Ses grandes toiles la rapprochent plus de l’École de New York que de celle de Paris : elle constitue le chainon manquant entre les deux rives de l’Atlantique. 

Vue de l’exposition « Judit Reigl, Centers of Dominance » à la Neue Nationalgalerie en 2023 © Jens Ziehe

 La Galerie Dina Vierny a également présenté ces dernières années deux importants « Centre de dominance » de Judit Reigl, datant tous deux de 1958 (dont le tout premier de la série). Ils ont été mis à l’honneur lors des expositions « Judit Reigl, Première abstraction » en 2021 et « Judit Reigl, Panta rhei » en 2023.

Vue de l’exposition « Judit Reigl, Première abstraction » à la Galerie Dina Vierny en 2021, le « Centre de Dominance » à gauche © Galerie Dina Vierny / Romain Darnaud

Vue de l’exposition « Judit Reigl, Panta rhei » à la Galerie Dina Vierny en 2023, le « Centre de Dominance » à gauche © Galerie Dina Vierny / Romain Darnaud

 
 Judit Reigl figure parmi les artistes choisis pour cet accrochage centré sur l’art d’après-guerre. On découvre ainsi un « Centres de Dominance » datant de 1959 au milieu d’œuvres de Rothko, Morris Louis, Arp, Moore, Calder ou Gottlieb. Cette toile fait partie des trois œuvres données à l’institution par le Fonds de dotation Judit Reigl en 2023. Elle fut mise à l’honneur lors de l’exposition « Judit Reigl, Centers of Dominance » qui commémorait la même année le centenaire de la naissance de l’artiste. Les deux autres œuvres données à la Neue Nationalgalerie seront ainsi présentées successivement dans l’accrochage permanent de l’institution. 
Dina Vierny Vue de l'œuvre de Judit Reigl (à gauche) dans l'accrochage « Zerreißprobe. Kunst zwischen Politik und Gesellschaft Sammlung der Nationalgalerie 1945 – 2000 » à la Neue Nationalgalerie de Berlin, 2023

Judit Reigl entre dans l'accrochage permanent de la Neue Nationalgalerie de Berlin

6 février 2024
 
 En novembre dernier, la  Neue Nationalgalerie de Berlin a réorganisé l’accrochage de sa collection permanente d’après-guerre. Dans cette nouvelle version intitulée « Zerreißprobe » (« Test de résistance » en français), sont mis en avant des thèmes artistiques et sociaux centraux du XXe siècle en quatorze sections, comprenant le réalisme et l'abstraction, la politique et la société, le quotidien et le Pop, le féminisme, l'identité, la nature et l'écologie.
Le titre de l’accrochage vient de la diversité considérable de matériaux, de médiums et de techniques qui caractérise l'art de la seconde moitié du XXe siècle, période qui fut particulièrement marquée par la division, la rupture et la transformation. Des événements tels que l'Holocauste, la guerre, les bouleversements, l'émancipation, la Guerre froide et la chute du mur de Berlin ont non seulement créé des tensions au sein de la société, mais ont également provoqué un revirement et une ouverture fondamentale dans l'art visuel. 

Pour cet accrochage, laprend pour point de départ la performance radicale "Zerreißprobe" (Test de stress, 1970) de Günter Brus, co-fondateur de l'Actionnisme viennois, qui repoussa par cette performance les limites de son propre corps. La présentation comprend ainsi des œuvres majeures d'Allemagne de l'Ouest et de l'Est, mais également d'Europe occidentale, des États-Unis, et d'anciens pays socialistes. Elle couvre l'art informel, le color field painting, le Pop art, le minimalisme, ainsi que l'art conceptuel avec des figures telles que Marina Abramovich ou Joseph Beuys. 	
 Judit Reigl figure parmi les artistes choisis pour cet accrochage centré sur l’art d’après-guerre. On découvre ainsi un « Centres de Dominance » datant de 1959 au milieu d’œuvres de Rothko, Morris Louis, Arp, Moore, Calder ou Gottlieb. Cette toile fait partie des trois œuvres données à l’institution par le Fonds de dotation Judit Reigl en 2023. Elle fut mise à l’honneur lors de l’exposition « Judit Reigl, Centers of Dominance » qui commémorait la même année le centenaire de la naissance de l’artiste. Les deux autres œuvres données à la Neue Nationalgalerie seront ainsi présentées successivement dans l’accrochage permanent de l’institution. 

Vue de l'accrochage « Zerreißprobe. Kunst zwischen Politik und Gesellschaft Sammlung der Nationalgalerie 1945 – 2000 » à la Neue Nationalgalerie de Berlin, 2023

 Mettre ainsi l’œuvre de Judit Reigl aux côtés des Expressionnistes abstraits américains est une manière de montrer la singularité de son travail. Contrairement aux peintres abstraits de l’École de Paris, dont les œuvres étaient toujours raffinées et composées sur des formats petits et moyens, Judit Reigl est violente, expressive et ne cherche pas la composition. Ses grandes toiles la rapprochent plus de l’École de New York que de celle de Paris : elle constitue le chainon manquant entre les deux rives de l’Atlantique. 

Vue de l’exposition « Judit Reigl, Centers of Dominance » à la Neue Nationalgalerie en 2023 © Jens Ziehe

 La Galerie Dina Vierny a également présenté ces dernières années deux importants « Centre de dominance » de Judit Reigl, datant tous deux de 1958 (dont le tout premier de la série). Ils ont été mis à l’honneur lors des expositions « Judit Reigl, Première abstraction » en 2021 et « Judit Reigl, Panta rhei » en 2023.

Vue de l’exposition « Judit Reigl, Première abstraction » à la Galerie Dina Vierny en 2021, le « Centre de Dominance » à gauche © Galerie Dina Vierny / Romain Darnaud

Vue de l’exposition « Judit Reigl, Panta rhei » à la Galerie Dina Vierny en 2023, le « Centre de Dominance » à gauche © Galerie Dina Vierny / Romain Darnaud

Ne ratez rien de nos actualités, abonnez vous à notre newsletter !