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L'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 » réunit 85 artistes du monde entier et présente plus de 130 œuvres créées par des femmes artistes entre 1940 et 1970, dont deux toiles de Judit Reigl. L’exposition itinérante s’est auparavant tenue à la Whitechapel Gallery de Londres et voyagera en dernière étape à la Kunsthalle Bielefeld en Allemagne.20 juillet 2023
Vue de l'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 », Fondation Van Gogh © Grégoire d'Ablon L'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 » réunit 85 artistes du monde entier et présente plus de 130 œuvres créées par des femmes artistes entre 1940 et 1970, dont deux toiles de l’artiste hongroise Judit Reigl. L’exposition itinérante s’est auparavant tenue à la Whitechapel Gallery de Londres et voyagera en dernière étape à la Kunsthalle Bielefeld en Allemagne.
Vue de l'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 », Fondation Van Gogh © Grégoire d'Ablon
Le propos de l’événement qui se tiendra jusqu’à l’automne 2023 est d’élargir la perception traditionnelle de l'expressionnisme abstrait, un courant artistique principalement associé aux artistes masculins américains et à leur liberté d'expression et de geste. Il met également en valeur différentes influences artistiques, allant du surréalisme et de l'art informel en Europe et en Amérique du Nord, à l'abstraction calligraphique en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie. Les œuvres exposées ont été créées à la suite de la Seconde Guerre mondiale et des migrations forcées. La période historique choisie témoigne des intenses bouleversements vécus par ces artistes originaires de plus de 30 pays : les conflits mondiaux, les génocides, les guerres civiles et les exils. Les tableaux rassemblés dans cette exposition sont le reflet d'une libération collective, menée par un nombre croissant de femmes qui deviennent des protagonistes importants dans le monde de l'art.
Vue de l'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 », Fondation Van Gogh © Grégoire d'Ablon
Judit Reigl a particulièrement été touchée par ces conflits mondiaux. Elle réussit à fuir la Hongrie après huit tentatives infructueuses en mars 1950 et arrive à rejoindre Paris fin juin, la majorité du voyage effectué à pied. Les toiles exposées à la Fondation Van Gogh, une « Écriture en masse » de 1961 et une « Expérience d’apesanteur » de 1964, ont été réalisées après l’arrivée de l’artiste dans la capitale française. L’Écriture en masse a été prêtée à l’institution arlésienne par la Tate Modern de Londres et la seconde œuvre est issue d’une collection privée. La Fondation Vincent van Gogh d’Arles se propose également d’effectuer un parallèle avec l'œuvre peinte de Vincent van Gogh, considéré par beaucoup comme un post-impressionniste et précurseur du fauvisme et de l'expressionnisme. Seul artiste masculin de l’exposition, cinq de ses tableaux, regroupés sous le titre « Sols fertiles », mettent en évidence sa contribution importante à l'histoire de l'abstraction gestuelle et matérielle.
Vincent van Gogh, « Sous-bois », 1887, Huile sur toile, 46 × 38 cm, Van Gogh Museum (Vincent van Gogh Foundation), Amsterdam
Autour des œuvres peintes de Judit Reigl et des autres artistes femmes, l’exposition présente aussi d'autres contributions majeures à la création artistique depuis le milieu du XXème siècle. Elle explore ainsi les pratiques artistiques qui se développeront ultérieurement dans les champs de la danse et de la performance. On y retrouve les captations vidéo de performances telles que « Meat Joy » de Carolee Schneemann (1964) ou « Round on Sand » d’Atsuko Tanaka (1968).
Le propos de l’événement qui se tiendra jusqu’à l’automne 2023 est d’élargir la perception traditionnelle de l'expressionnisme abstrait, un courant artistique principalement associé aux artistes masculins américains et à leur liberté d'expression et de geste. Il met également en valeur différentes influences artistiques, allant du surréalisme et de l'art informel en Europe et en Amérique du Nord, à l'abstraction calligraphique en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie. Les œuvres exposées ont été créées à la suite de la Seconde Guerre mondiale et des migrations forcées. La période historique choisie témoigne des intenses bouleversements vécus par ces artistes originaires de plus de 30 pays : les conflits mondiaux, les génocides, les guerres civiles et les exils. Les tableaux rassemblés dans cette exposition sont le reflet d'une libération collective, menée par un nombre croissant de femmes qui deviennent des protagonistes importants dans le monde de l'art.
Vue de l'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 », Fondation Van Gogh © Grégoire d'Ablon L'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 » réunit 85 artistes du monde entier et présente plus de 130 œuvres créées par des femmes artistes entre 1940 et 1970, dont deux toiles de Judit Reigl. L’exposition itinérante s’est auparavant tenue à la Whitechapel Gallery de Londres et voyagera en dernière étape à la Kunsthalle Bielefeld en Allemagne.
L'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 » réunit 85 artistes du monde entier et présente plus de 130 œuvres créées par des femmes artistes entre 1940 et 1970, dont deux toiles de l’artiste hongroise Judit Reigl. L’exposition itinérante s’est auparavant tenue à la Whitechapel Gallery de Londres et voyagera en dernière étape à la Kunsthalle Bielefeld en Allemagne.
Le propos de l’événement qui se tiendra jusqu’à l’automne 2023 est d’élargir la perception traditionnelle de l'expressionnisme abstrait, un courant artistique principalement associé aux artistes masculins américains et à leur liberté d'expression et de geste. Il met également en valeur différentes influences artistiques, allant du surréalisme et de l'art informel en Europe et en Amérique du Nord, à l'abstraction calligraphique en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie. Les œuvres exposées ont été créées à la suite de la Seconde Guerre mondiale et des migrations forcées. La période historique choisie témoigne des intenses bouleversements vécus par ces artistes originaires de plus de 30 pays : les conflits mondiaux, les génocides, les guerres civiles et les exils. Les tableaux rassemblés dans cette exposition sont le reflet d'une libération collective, menée par un nombre croissant de femmes qui deviennent des protagonistes importants dans le monde de l'art.
Vue de l'exposition « Action, Geste, Peinture - Femmes dans l'abstraction, une histoire mondiale, 1940-1970 », Fondation Van Gogh © Grégoire d'Ablon
Judit Reigl a particulièrement été touchée par ces conflits mondiaux. Elle réussit à fuir la Hongrie après huit tentatives infructueuses en mars 1950 et arrive à rejoindre Paris fin juin, la majorité du voyage effectué à pied. Les toiles exposées à la Fondation Van Gogh, une « Écriture en masse » de 1961 et une « Expérience d’apesanteur » de 1964, ont été réalisées après l’arrivée de l’artiste dans la capitale française. L’Écriture en masse a été prêtée à l’institution arlésienne par la Tate Modern de Londres et la seconde œuvre est issue d’une collection privée. La Fondation Vincent van Gogh d’Arles se propose également d’effectuer un parallèle avec l'œuvre peinte de Vincent van Gogh, considéré par beaucoup comme un post-impressionniste et précurseur du fauvisme et de l'expressionnisme. Seul artiste masculin de l’exposition, cinq de ses tableaux, regroupés sous le titre « Sols fertiles », mettent en évidence sa contribution importante à l'histoire de l'abstraction gestuelle et matérielle.
Vincent van Gogh, « Sous-bois », 1887, Huile sur toile, 46 × 38 cm, Van Gogh Museum (Vincent van Gogh Foundation), Amsterdam
Autour des œuvres peintes de Judit Reigl et des autres artistes femmes, l’exposition présente aussi d'autres contributions majeures à la création artistique depuis le milieu du XXème siècle. Elle explore ainsi les pratiques artistiques qui se développeront ultérieurement dans les champs de la danse et de la performance. On y retrouve les captations vidéo de performances telles que « Meat Joy » de Carolee Schneemann (1964) ou « Round on Sand » d’Atsuko Tanaka (1968).
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi
de 10h à 19h
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