Marcel·la Barceló (née en 1992 à Palma de Majorque) est une peintre catalane. Son imaginaire, façonné par une appartenance géographique multiple — entre les îles Baléares, Paris et le Japon — reflète une sensibilité influencée par ces territoires. Sa relation au vivant, notamment à la mer et aux montagnes de son enfance insulaire à Majorque, imprègne profondément son approche artistique. Marcel·la entretient un rapport instinctif à la peinture et au dessin, sans esquisse préparatoire. Sa pratique circule librement entre les médiums — huile, acrylique, crayon, vernis à paillettes, pigments naturels…
Marcel·la Barceló (née en 1992 à Palma de Majorque) est une peintre catalane. Son imaginaire, façonné par une appartenance géographique multiple — entre les îles Baléares, Paris et le Japon — reflète une sensibilité influencée par ces territoires. Sa relation au vivant, notamment à la mer et aux montagnes de son enfance insulaire à Majorque, imprègne profondément son approche artistique.
Marcel·la entretient un rapport instinctif à la peinture et au dessin, sans esquisse préparatoire. Sa pratique circule librement entre les médiums — huile, acrylique, crayon, vernis à paillettes, pigments naturels — au service d’un univers sensoriel ample et vibrant. Ses compositions plongent le regard du spectateur dans des paysages instables, ondoyants, où les éléments semblent en constante transmutation. L’eau, omniprésente, n’est pas qu’un simple motif : elle structure l’espace mental du tableau, devenant matière de métamorphose. Forêts aquatiques, îles submergées ou récifs oniriques donnent au regardeur l’impression de flotter dans un espace en liquéfaction.
À cette nature mouvante, traversée d’un flux de forces invisibles, répond une pratique picturale organique, qui capte moins une image qu’un état. Parmi les figures récurrentes de ce monde flottant, celles des jeunes filles — rappelant les personnages de Henry Darger ou de Marie Laurencin — occupent une place centrale. Les silhouettes androgynes et diaphanes qui peuplent les toiles de Marcel·la Barceló semblent en suspens, dans un entre-deux. Elles sont à la fois présentes et évanescentes. Anti-héroïnes d’un imaginaire sans récit linéaire, elles sont aussi porteuses d’une identité en formation, encore liquide. Inspirées des figures spectrales du folklore japonais — yūrei (¹), ikiryō (²)—, ces êtres fantomatiques n’excluent pas une forme de puissance : ce sont des passeurs, témoins d’un réel altéré, qui regardent leur environnement dans un mélange d’émerveillement et d’anxiété.
L’œuvre de Marcel·la Barceló traverse des mythes et des légendes sous le prisme de l’intime. Elle donne à voir une cosmogonie réenchantée, habitée par des forces souterraines, où se mêlent mutations et présences mystérieuses. On y retrouve les signes d’une nature toute-puissante, sorcière, archaïque, qui échappe au regard rationnel et révèle un subtil équilibre du vivant.Plus qu’une narration, ses peintures incarnent des rituels, des mind-scapes où affleure une mémoire ancienne et profondément enfouie, invoquant la poésie de Wallace Stevens ou de Barbara Grenfell Fairhead, la philosophie de Gaston Bachelard ou encore Les Métamorphoses d’Ovide. Marcel·la puise ses références dans une constellation hétérogène: les couchers de lune et de soleil de Vallotton, l’expressionnisme de Munch résonnent avec le pays des merveilles de Lewis Carroll.
Ces influences, assimilées et réinventées, fécondent un monde pictural où fragilité et tempêtes cohabitent, se transformant en ces surfaces irisées.(³)
(¹) esprit du folklore japonais, âme d’un défunt incapable de trouver le repos.
(²) esprit errant d’une personne vivante, issu de croyances japonaises, détaché sous l’effet d’émotions intenses.
(³) « C’est en se tenant assez longtemps à la surface irisée que nous comprendrons le prix de la profondeur. », L’Eau et les Rêves, Gaston Bachelard, éd. José Corti, 1942, p. 16
Marcel∙la Barceló – Still Waters Run Deep, Galerie Dina Vierny, Paris (20 juin au 19 juillet)
Le dessin contemporain (Partie 1), Centre d’art contemporain de Gurgy
Marcel∙la Barceló et Virginia Leonard, Go I Between, Cromwell Place, Londres
Les Fleurs du Mal, Guerlain, Paris (18 octobre au 13 novembre)
CMS Collection, Paris
Haniwa Boogie Woogie, Forma, Paris (3 juin au 6 juillet)
Light my fire, Ketabi Bourdet, Paris (29 juin au 28 juillet)
Je est un autre, Château La Coste, Le Puy-de-Sainte-Réparade (2 avril au 21 mai 2023)
L’île Intérieure, Fondation Carmignac, Porquerolles (29 avril au 5 novembre)
Marcel∙la Barceló et Edgar Sarin, Old Leaf Scar, M. Building, Miami
Crowne Plaza, FORMA, Paris (15 octobre au 10 décembre)
Grand opening, superzoom, Paris
Manovra, La Méditerranéen, Venise
Fantasmagorie, superzoom, Paris
Miss Dior, 12 femmes artistes, Château de la Colle noire, Montauroux
Biennale de Paris, pavillon invité d’honneur, Paris
Cabinet #9, Galerie Da-End, Paris (15 septembre au 26 octobre)
Morceaux choisis II, Galerie Bubenberg, Paris
Corps de cordes, Corderie Royale, Rochefort
Collisions, Galerie Catherine Putman, Paris (19 septembre au 27 octobre)
Vaggiatore Immobile, Galerie L’Inlassable, Paris (8 au 11 novembre 2013)
Micro Salon #3, Galerie L’Inlassable, Paris
Micro Salon #2, Galerie L’Inlassable, Paris
Sexposition, Galerie L’Inlassable, Paris
Manticiba, Galerie L’Inlassable, Paris
Micro Salon #1, Galerie L’Inlassable, Paris (18 mars au 29 avril)
Hell is Hot, FIAC Private Tour, SAM Art Projects foundation, Galerie L’Inlassable, Paris
We were what you are, Galerie L’Inlassable, Paris
Marcel·la Barceló (née en 1992 à Palma de Majorque) est une peintre catalane. Son imaginaire, façonné par une appartenance géographique multiple — entre les îles Baléares, Paris et le Japon — reflète une sensibilité influencée par ces territoires. Sa relation au vivant, notamment à la mer et aux montagnes de son enfance insulaire à Majorque, imprègne profondément son approche artistique.
Marcel·la entretient un rapport instinctif à la peinture et au dessin, sans esquisse préparatoire. Sa pratique circule librement entre les médiums — huile, acrylique, crayon, vernis à paillettes, pigments naturels — au service d’un univers sensoriel ample et vibrant. Ses compositions plongent le regard du spectateur dans des paysages instables, ondoyants, où les éléments semblent en constante transmutation. L’eau, omniprésente, n’est pas qu’un simple motif : elle structure l’espace mental du tableau, devenant matière de métamorphose. Forêts aquatiques, îles submergées ou récifs oniriques donnent au regardeur l’impression de flotter dans un espace en liquéfaction.
À cette nature mouvante, traversée d’un flux de forces invisibles, répond une pratique picturale organique, qui capte moins une image qu’un état. Parmi les figures récurrentes de ce monde flottant, celles des jeunes filles — rappelant les personnages de Henry Darger ou de Marie Laurencin — occupent une place centrale. Les silhouettes androgynes et diaphanes qui peuplent les toiles de Marcel·la Barceló semblent en suspens, dans un entre-deux. Elles sont à la fois présentes et évanescentes. Anti-héroïnes d’un imaginaire sans récit linéaire, elles sont aussi porteuses d’une identité en formation, encore liquide. Inspirées des figures spectrales du folklore japonais — yūrei (¹), ikiryō (²)—, ces êtres fantomatiques n’excluent pas une forme de puissance : ce sont des passeurs, témoins d’un réel altéré, qui regardent leur environnement dans un mélange d’émerveillement et d’anxiété.
L’œuvre de Marcel·la Barceló traverse des mythes et des légendes sous le prisme de l’intime. Elle donne à voir une cosmogonie réenchantée, habitée par des forces souterraines, où se mêlent mutations et présences mystérieuses. On y retrouve les signes d’une nature toute-puissante, sorcière, archaïque, qui échappe au regard rationnel et révèle un subtil équilibre du vivant.
Plus qu’une narration, ses peintures incarnent des rituels, des mind-scapes où affleure une mémoire ancienne et profondément enfouie, invoquant la poésie de Wallace Stevens ou de Barbara Grenfell Fairhead, la philosophie de Gaston Bachelard ou encore Les Métamorphoses d’Ovide. Marcel·la puise ses références dans une constellation hétérogène: les couchers de lune et de soleil de Vallotton, l’expressionnisme de Munch résonnent avec le pays des merveilles de Lewis Carroll.
Ces influences, assimilées et réinventées, fécondent un monde pictural où fragilité et tempêtes cohabitent, se transformant en ces surfaces irisées.(³)
(¹) esprit du folklore japonais, âme d’un défunt incapable de trouver le repos.
(²) esprit errant d’une personne vivante, issu de croyances japonaises, détaché sous l’effet d’émotions intenses.
(³) « C’est en se tenant assez longtemps à la surface irisée que nous comprendrons le prix de la profondeur. », L’Eau et les Rêves, Gaston Bachelard, éd. José Corti, 1942, p. 16
Marcel∙la Barceló – Still Waters Run Deep, Galerie Dina Vierny, Paris (20 juin au 19 juillet)
Le dessin contemporain (Partie 1), Centre d’art contemporain de Gurgy
Marcel∙la Barceló et Virginia Leonard, Go I Between, Cromwell Place, Londres
Les Fleurs du Mal, Guerlain, Paris (18 octobre au 13 novembre)
CMS Collection, Paris
Haniwa Boogie Woogie, Forma, Paris (3 juin au 6 juillet)
Light my fire, Ketabi Bourdet, Paris (29 juin au 28 juillet)
Je est un autre, Château La Coste, Le Puy-de-Sainte-Réparade (2 avril au 21 mai 2023)
L’île Intérieure, Fondation Carmignac, Porquerolles (29 avril au 5 novembre)
Marcel∙la Barceló et Edgar Sarin, Old Leaf Scar, M. Building, Miami
Crowne Plaza, FORMA, Paris (15 octobre au 10 décembre)
Grand opening, superzoom, Paris
Manovra, La Méditerranéen, Venise
Fantasmagorie, superzoom, Paris
Miss Dior, 12 femmes artistes, Château de la Colle noire, Montauroux
Biennale de Paris, pavillon invité d’honneur, Paris
Cabinet #9, Galerie Da-End, Paris (15 septembre au 26 octobre)
Morceaux choisis II, Galerie Bubenberg, Paris
Corps de cordes, Corderie Royale, Rochefort
Collisions, Galerie Catherine Putman, Paris (19 septembre au 27 octobre)
Vaggiatore Immobile, Galerie L’Inlassable, Paris (8 au 11 novembre 2013)
Micro Salon #3, Galerie L’Inlassable, Paris
Micro Salon #2, Galerie L’Inlassable, Paris
Sexposition, Galerie L’Inlassable, Paris
Manticiba, Galerie L’Inlassable, Paris
Micro Salon #1, Galerie L’Inlassable, Paris (18 mars au 29 avril)
Hell is Hot, FIAC Private Tour, SAM Art Projects foundation, Galerie L’Inlassable, Paris
We were what you are, Galerie L’Inlassable, Paris
Marcel·la Barceló (née en 1992 à Palma de Majorque) est une peintre catalane. Son imaginaire, façonné par une appartenance géographique multiple — entre les îles Baléares, Paris et le Japon — reflète une sensibilité influencée par ces territoires. Sa relation au vivant, notamment à la mer et aux montagnes de son enfance insulaire à Majorque, imprègne profondément son approche artistique. Marcel·la entretient un rapport instinctif à la peinture et au dessin, sans esquisse préparatoire. Sa pratique circule librement entre les médiums — huile, acrylique, crayon, vernis à paillettes, pigments naturels…
Marcel·la Barceló (née en 1992 à Palma de Majorque) est une peintre catalane. Son imaginaire, façonné par une appartenance géographique multiple — entre les îles Baléares, Paris et le Japon — reflète une sensibilité influencée par ces territoires. Sa relation au vivant, notamment à la mer et aux montagnes de son enfance insulaire à Majorque, imprègne profondément son approche artistique.
Marcel·la entretient un rapport instinctif à la peinture et au dessin, sans esquisse préparatoire. Sa pratique circule librement entre les médiums — huile, acrylique, crayon, vernis à paillettes, pigments naturels — au service d’un univers sensoriel ample et vibrant. Ses compositions plongent le regard du spectateur dans des paysages instables, ondoyants, où les éléments semblent en constante transmutation. L’eau, omniprésente, n’est pas qu’un simple motif : elle structure l’espace mental du tableau, devenant matière de métamorphose. Forêts aquatiques, îles submergées ou récifs oniriques donnent au regardeur l’impression de flotter dans un espace en liquéfaction.
À cette nature mouvante, traversée d’un flux de forces invisibles, répond une pratique picturale organique, qui capte moins une image qu’un état. Parmi les figures récurrentes de ce monde flottant, celles des jeunes filles — rappelant les personnages de Henry Darger ou de Marie Laurencin — occupent une place centrale. Les silhouettes androgynes et diaphanes qui peuplent les toiles de Marcel·la Barceló semblent en suspens, dans un entre-deux. Elles sont à la fois présentes et évanescentes. Anti-héroïnes d’un imaginaire sans récit linéaire, elles sont aussi porteuses d’une identité en formation, encore liquide. Inspirées des figures spectrales du folklore japonais — yūrei (¹), ikiryō (²)—, ces êtres fantomatiques n’excluent pas une forme de puissance : ce sont des passeurs, témoins d’un réel altéré, qui regardent leur environnement dans un mélange d’émerveillement et d’anxiété.
L’œuvre de Marcel·la Barceló traverse des mythes et des légendes sous le prisme de l’intime. Elle donne à voir une cosmogonie réenchantée, habitée par des forces souterraines, où se mêlent mutations et présences mystérieuses. On y retrouve les signes d’une nature toute-puissante, sorcière, archaïque, qui échappe au regard rationnel et révèle un subtil équilibre du vivant.Plus qu’une narration, ses peintures incarnent des rituels, des mind-scapes où affleure une mémoire ancienne et profondément enfouie, invoquant la poésie de Wallace Stevens ou de Barbara Grenfell Fairhead, la philosophie de Gaston Bachelard ou encore Les Métamorphoses d’Ovide. Marcel·la puise ses références dans une constellation hétérogène: les couchers de lune et de soleil de Vallotton, l’expressionnisme de Munch résonnent avec le pays des merveilles de Lewis Carroll.
Ces influences, assimilées et réinventées, fécondent un monde pictural où fragilité et tempêtes cohabitent, se transformant en ces surfaces irisées.(³)
(¹) esprit du folklore japonais, âme d’un défunt incapable de trouver le repos.
(²) esprit errant d’une personne vivante, issu de croyances japonaises, détaché sous l’effet d’émotions intenses.
(³) « C’est en se tenant assez longtemps à la surface irisée que nous comprendrons le prix de la profondeur. », L’Eau et les Rêves, Gaston Bachelard, éd. José Corti, 1942, p. 16
Marcel∙la Barceló – Still Waters Run Deep, Galerie Dina Vierny, Paris (20 juin au 19 juillet)
Le dessin contemporain (Partie 1), Centre d’art contemporain de Gurgy
Marcel∙la Barceló et Virginia Leonard, Go I Between, Cromwell Place, Londres
Les Fleurs du Mal, Guerlain, Paris (18 octobre au 13 novembre)
CMS Collection, Paris
Haniwa Boogie Woogie, Forma, Paris (3 juin au 6 juillet)
Light my fire, Ketabi Bourdet, Paris (29 juin au 28 juillet)
Je est un autre, Château La Coste, Le Puy-de-Sainte-Réparade (2 avril au 21 mai 2023)
L’île Intérieure, Fondation Carmignac, Porquerolles (29 avril au 5 novembre)
Marcel∙la Barceló et Edgar Sarin, Old Leaf Scar, M. Building, Miami
Crowne Plaza, FORMA, Paris (15 octobre au 10 décembre)
Grand opening, superzoom, Paris
Manovra, La Méditerranéen, Venise
Fantasmagorie, superzoom, Paris
Miss Dior, 12 femmes artistes, Château de la Colle noire, Montauroux
Biennale de Paris, pavillon invité d’honneur, Paris
Cabinet #9, Galerie Da-End, Paris (15 septembre au 26 octobre)
Morceaux choisis II, Galerie Bubenberg, Paris
Corps de cordes, Corderie Royale, Rochefort
Collisions, Galerie Catherine Putman, Paris (19 septembre au 27 octobre)
Vaggiatore Immobile, Galerie L’Inlassable, Paris (8 au 11 novembre 2013)
Micro Salon #3, Galerie L’Inlassable, Paris
Micro Salon #2, Galerie L’Inlassable, Paris
Sexposition, Galerie L’Inlassable, Paris
Manticiba, Galerie L’Inlassable, Paris
Micro Salon #1, Galerie L’Inlassable, Paris (18 mars au 29 avril)
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Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi
de 10h à 19h
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